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Des messages poétiques pour une trique philosophique
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Il est 7h, et je m’assoies plein de joie devant la page blanche de mon écran. Mes doigts se réjouissent de venir pianoter quelques mots qui j’espère feront écho. Un rayon de soleil transperce La fumée dorée de mon café D’où virevoltent désinvoltes des milliers de gouttelettes Telles des mouettes affamées. Nous voici en Autriche, où nous allons passer le prochain mois à servir une communauté cosmopolite. Levé à 5h comme chaque matin, on médite en amoureux avec les fenêtres ouvertes pour laisser la fraicheur s’immiscer dans nos poumons. Première balade matinale à travers la forêt de conifères, on remonte le torrent avant de plonger dans l’eau claire d’un petit lac boisé. Salutations au soleil, et retour à la case ‘nouveau départ’.
Notre camping car est garé sur une pelouse grasse et impeccablement tondue qui enivrerait les fans du ballon rond. Un petit chemin fleuri mène à la piscine naturelle où barbotent poissons et salamandres entre un florilège de plantes aquatiques. Nous sommes aux pieds d’une impressionnante chaîne de montagnes qui nous séparent de la Slovénie et nous laissent songeurs aux prochaines journées à crapahuter. Il semble bien que nous ayons trouvé un nouveau jardin d’Eden et à votre avis, on y fait quoi dans ce paradis? On jardine car il y a grand besoin de développer une abondance alimentaire pour nourrir cette foultitude. On nourrit son prochain en gérant l’immense cuisine collective et les 3 repas par jour. On accueille et informe les vacanciers qui permettent de financer ce projet avec leurs congés payés. On apprend l’ukrainien pour proposer des activités enrichissantes aux familles réfugiées. On cultive l’humanité avec cette grande famille internationale qui grouille sous le toit d’un hôtel reconverti. Nous aurons des journées chargées d’amour, de joie et de générosité. Mais aussi de sens, de communauté et de responsabilités. On prendra aussi le temps d’aller escalader les falaises plutôt balaises, cheminer jusqu’aux sommets bientôt enneigés et pédaler sur les sentiers forestiers. Une vie de voyage nous rend plus humain, mais vadrouiller sans aider son prochain perd un peu de son humanité. Nous avons opté pour une vie de famille nomade au service des peuplades.
Nous voyageons pour aimer et aimons voyager. Nous ne savons pas où nous finirons Mais nous cheminons avec mission De transmettre des graines de permissions. Derrière chaque OUI se trouve un cadeau inouï. Derrière chaque lendemain se trouve un potentiel copain. Derrière chaque humain se trouve un coup de main. Et si tu ne sais pas par où commencer ou comment te lancer, voici 3 plateformes qui pourront t'aider à trouver des gens du monde entier à aimer: - Workaway - HelpX - Wwoof
Petites annonces:
En parlant de graines, nous envoyons un mélange de graines à planter pour tous les nouveaux membres de notre Association korAkor. T’en veux un? écris-nous: info@korakor.org
On lance une nouvelle semaine de Kalam Kalam du 4 au 8 septembre. Clique ici
J’offre 3 ateliers au Festival Maintenant (Louvain-La-Neuve, Belgique) du 27 au 30 sept.