Ça fait bientôt 20 ans que je voyage autour du globe Que je sillonne les routes du monde avec le même sac à dos. 20 ans de ma vie passés à rencontrer des gens et échanger des tranches de vie. Y’en a avec qui je suis encore pote, d’autres qui prennent la poussière dans mes annales photographiques et d’autres que j’ai totalement oublié. Je pense les avoir tous et toutes aimés - à ma façon. Certains avec le corps, d’autres avec la sueur et la plupart avec le cœur. C’est aussi un peu pour ça que je veux passer le reste de ma vie à voyager. C’est un mode de vie qui me correspond tout à fait. J’aime les gens à mi-temps. J’aime les aimer de prêt et leur écrire de loin. À l’époque on s’écrivait des lettres et on se donnait des RDV approximatifs. “Je serai dans le sud de l’Inde vers mars de l’année prochaine. Si t’es dans le coin, ça serait cool de se revoir…Il parait qu’il y a un petit village sympa du nom de Gokarna. Je trainerai un peu par là bas. Belle route à toi”. Puis, on s’est mis à s’envoyer des emails pour aller plus vite et avoir une adresse postale en permanence avec soi. On allait se connecter dans des cybers-cafés, à 1$ de l’heure, sur de vieux ordinateurs aux claviers étrangers. On choppait inévitablement des virus et on apprenait à rester zen quand nos longs emails se volatilisaient avec une coupure de courant. Nos boîtes mails de l’époque ne gardaient pas les brouillons!!! Merci l'évolution. Bref, on recommençait! C’est d’ailleurs à cette époque que j’ai commencé à envoyer mes premiers récits de voyages. C’étaient de longs emails qui racontaient mes péripéties à travers le monde. Je n’ai jamais vraiment arrêté. Fin 2007, depuis Abu Dhabi aux Émirats Arabes Unis, j’ai ouvert mon premier blog, et je l’ai nommé ‘korAkor’. Je n'écrivais plus qu'à la famille et aux copains. Je m'adressais à présent à la sphère Internet. On est en 2023, et y’a pas un jour de ma vie que j’ai passé sans faire avancer et évoluer mon projet. 16 ans et des milliers de récits plus tard! Non, je ne suis pas une réussite du jour au lendemain. Aujourd’hui, on se suit sur les réseaux et on se voit vivre en direct à coups de stories. On s’ajoute sur WhatsApp et on se laisse des vocaux au lieu de s’appeler. Perso, ça me va très bien comme ça. J’ai l’impression d’être un gamin qui joue au talkie walkie avec ses nouveaux potes. Et puis, y’a aussi les sites de streaming. J’ai posté plus de 2500 vidéos sur Youtube. J’ai commencé en 2006! Y’en a donc qui me suivent depuis 17 ans. Ils m’ont vu grandir et évoluer en direct. J’étais jeune, fougueux et libre comme l’air. Je le suis toujours, avec plus de poils blancs sur la barbichette. Ces gens que je n’ai jamais rencontré ont suivi le fil de mon histoire. Ils m’ont vu tomber amoureux, me marier, planter mes premiers jardins, avoir un enfant, et continuent de s’émerveiller quant à la longévité de mon rêve partagé. Non, ce n’était pas un road-trip initiatique avant de retourner dans les clous. Le gamin de 20 ans que j’étais clamait haut et fort que la vie était belle et qu’il fallait en profiter à fond. Je répandais mon amour, cheveux longs dans le vent et insouciance ou bout des lèvres. 20 ans plus tard, je garde le même message et je vis toujours aussi intensément. C’est que c’était vrai et sincère ce que je racontais. Ce n’était pas une phase hippy. On m’a pourtant mis en garde. Il faut faire si, il faut être ça, sinon, tu vas le regretter. C’est bien de voyager, mais ça ne pourra pas durer, il faudra bien si et ça, patati et patata. Et les enfants, t’y penses? Et la retraite? Et la vieillesse? Bien sûr que j’y pense, et à ce jour, je n’ai pas de réponses. Elles viendront au bon moment et bon endroit, quand j’en aurai vraiment besoin. Là tout de suite, j’ai besoin de savoir si je reste dans ce village de montagne ou si je redescends au bord de mer demain matin. Je dois choisir si je grimpe encore demain ou si je fais une pause de deux jours pour soulager mon épaule qui me fait mal. Voici mes vraies questions existentielles! Je suis libre, heureux et présent. Je n’ai pas à me demander si je vais pouvoir finir la fin du mois, si je vais être dans le rouge, si je pose mes congés en juillet ou en août. Je te le répète, Je suis libre, heureux et présent. Ça fait 20 ans - et avant ça, j’étais un enfant élevé par mes parents. J’ai 40 ans et j’en suis peut-être à la moitié de ma vie. Ça me rassure, car même si je m’étais complètement trompé, que j’étais à côté de la plaque, et que j’allais bientôt payer les pots cassés, j’aurai passé l’essentiel de mon existence à m’épanouir, kiffer, aimer! J’ai accumulé assez de joyeux souvenirs pour me satisfaire d’une seconde moitié de vie en Enfer. Sauf que pour le moment, c’est bien parti pour durer. Et que je compte bien empirer! Car à force de voyager, à force de m’éduquer, et à force de rencontrer des gens, je déploie des stratégies pour faire perdurer cette aventure. Je n’y vois pas de fin, ni de faim! Je plante des Jardungles un peu partout et j’accumule une liste d’amies tellement grande que j’aurai toujours un toit où répandre ma joie. C’est une vie de voyage, sur les routes du monde, à la rencontre de soi-même au travers de la diversité. Une vie d’insécurité qui contraste avec ma foi en la Pronoïa. Et tout a commencé par un premier OUI. Je te le souhaite de tout coeur! Love love love Baba Bear Ps: J’accompagne ceux et celles qui ont besoin de se dire OUI, d’y croire vraiment et de passer à l’action. Si ça t’intéresse, discutons-en.
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Intense, Magnifique, Authentique 🤩 bel enfant du Vivant et de l'Amour. Le Ciel et la Terre t'aiment et tu ne l'as pas oublié 🙏🌈✨