Road trip propulsé par les tripes

Qu'est-ce qu'on fait en Irlande?

C’est un peu sur un coup de tête qu’on est arrivés en Irlande.

À vrai dire, c’est un peu grâce/à cause de notre fille Mycelium.

On devait partir pour la Slovénie, avec un long détour par l’Italie suivi d’un petit crochet par la Croatie.

Mais pour une raison qui m’est à ce jour incompréhensible, Mylee s’est obstinée contre ce voyage!

Rien à faire, elle ne veut pas partir en Italie.

J’ignore quelle mouche l’a piquée mais ce pays ne la botte pas du tout! (T’as vu le jeu de mot?)


Initialement, on devait partir tout l’été pour faire le tour de la Botte, 
Mais à force de nous casser les baskets pour ne pas y aller,
On a décidé de partir à contre sens pour prendre notre pied au Boom Festival !


On pourrait penser que c’est les parents qui décident, mais chez nous, c’est un peu différent.

On fait confiance en la vie, et en notre instinct.

Si Mylee a autant de résistance pour certains lieux, c’est que ce n’est pas le bon moment!

Tout est parfait.


Alors, au lieu de lutter et d’insister pour partir en Slovénie, on s’est ouvert à d’autres opportunités.


J’avoue qu’avec cette longue sécheresse estivale, c’était facile pour le coeur de voter pour la fraîcheur du nord.

On rêver que d’une chose = trotiner dans de l’herbe bien grasse et plonger dans la fraîcheur d’un océan de bonheur.

Quand on a de la pluie, on en veut plus
Et quand on en peu plus, on veut qu’il pleuve.


C’est donc sur un coup de tête qu’on a pris un billet last minute pour Dublin.

On a loué un van utilitaire comme maison de fortune et nous voici parti pour 15 jours d’errances dans l’itinérance de son enfance.


On a pris notre matos d’escalade car en éternels optimistes que nous sommes, nous gardons espoir que la pluie s’estompe le temps d’une session grimpe.

On a repéré quelques fermes et projets à aller aider, et le reste est un chemin d’aventures qui se dessinera au fur et à mesure.


On est sous équipé et surmotivé.


On est parti le plus léger possible avec un matos de grimpe qui pèse trop lourd.


Pendant les prochains jours, je vais donc vous raconter ce petit trip en famille, et vous faire part des pensées caféinées sorties tout droit de la tête embrumée d’un poète alcoolisé.

J’écrirai le matin, café en main, sur les touches de mon Mac machin, 

et le soir, c’est sur mon vieux carnet d’adresse que je recueillerai les rimes d’ivresses des habitués de la Guinness.


Je vous souhaite des allers simple à long courts et des détours sans retour.

Baba