J’aime les foufounes de toutes nationalités De leur formidable biodiversité À leur généreuse hospitalité. J’en ai connu pleins À portée de mains Sans être médecin De vos vagins On s’est fréquenté Le temps d’une soirée Et interdit de procréer Au nom de l’humanité On s’est aimé à répétition Des allers-retours sans friction Entre apparition et disparition Jusqu’à l’éruption des convulsions Des jardungles pubiens pour y glisser mes reins et des déserts brésiliens qui ne cachaient rien Des tickets de métro qu’on baise comme une pelouse anglaise Et qui foutent la trique aux britanniques. Je me suis perdu chez les poilues Et abandonné aux bien rasées. Une chose est sûre C’est que c’est dur D’oublier ces créatures Sous la ceinture J’avoue que des vulves M’ont vu évolué Me permettant de temps en temps D’être incompétent J’aime toutes les formes Du filiforme à l’unicorne De l’extravertie à la convertie En passant évidemment Par des mamans Au tempérament Très bruyant Honorer les yonis N’est pas félonie Mais gardons bien en tête Que pour leur faire la fête Il faut impérativement Leur consentement Car un minou qui vous dit oui Est une poésie féline Qui s’exprime En rime
love love love
Baba Bear
Un super reportage sur Arte: viva la vulva ! ( on le trouve sur youtube, je crois 😅)
Très bien écrit 😍.
Entre le poème des quequettes et celui des foufounes il me serait difficile de faire un choix. Moi j'adhère et te dis "oh ouiii encore encore... à d'autres ôdes corporelles"
Tes écrits devraient être publiés plus largement, je trouve