J’aime voir ces hommes Qui se rassemblent Dans les cafés de quartier Pour évacuer leurs idées Avant d’aller bosser Ça papote de score et de politique Du match d’hier et des infos de demain Ça donne son avis sur la vie Avec philosophie Certains sont couats Et d’autre demandent pourquoi Mais tout le monde est là Y’en a qui gratte pour gagner D’autres juste pour jouer Chacun y trouve sa place Et même si l’on s’en lasse On revient pour la populace Le bar du village Est un feu rouge improvisé Où l’on s’arrête pour papoter Et faire défiler les aiguilles de la réalité Y’aura toujours quelqu’un à qui parler Ou écouter Un bon plan, une opportunité À chaque goulée Des histoires de comptoirs Qu’on déforme à force de boire Pour mettre en lumière ses zones noires S’identifier dans les reflets Que m’offre la société M’identifier dans la société Que m’offre les reflets Il suffit parfois de traduire Tous leurs dires Et de piocher Dans les meilleures idées. Tant qu’il y aura des cafés La société sera en bonne santé Et tant qu’il y aura des humains Je reviendrai demain…
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