Je suis tiraillé entre deux modes de vie totalement opposés D’un côté, j’aspire à la sagesse, à la paix intérieur, et à la sérénité. Et de l’autre, j’aime la vie rock N roll, le chaos, la folie et le n’importe quoi!
J’imagine que c’est un dilemme humain et que je ne suis pas le seul dans cette aventure. Je me trompe ou y’a un peu de ça en toi? Ce sont des vies diamétralement antithétiques, et pourtant j’aime aussi me dire qu’elles sont complémentaires - qu’elles font partie d’un Tout intégral - d’une vie pleinement vécue. Sagement fou et follement sage? J’ai autant d’arguments que nécessaire pour faire les bons choix. Je connais la voie divine - celle qui mène à la droiture et la justesse. Mais je connais aussi la danse de la décadence, des voyages psychédéliques et des plaisirs charnels! Je kiffe les deux! Alors, je joue à mon propre jeu et je me pose des questions: - Qu’est-ce que j’y gagne ou perd? - Qu’est-ce qui rendra ma vie encore plus formidable? - Quelle voie me mènera à un plus authentique moi? - Peut-on conjuguer les deux? - Qu’est-ce qui m’excite le plus? - De quoi ai-je peur au final? - Et s’il n’y avait jamais à choisir? - Qu’est-ce qui est le plus juste vis à vis de mes responsabilités? - Et si les responsabilités n’étaient qu’une construction mentale qui nous assouvie? - Besoin, envies ou addictions? - Quels schémas suis-je entrain de reproduire? - Qu’est-ce qu’un futur moi dirait de tout ça? - Quelles émotions je cherche à traverser? - Quel vide je cherche à combler? Bref, le soucis avec mes questions, c’est que je trouve toujours un moyen de m’échapper et d’aller vers la facilité. Car le plus facile au final, c’est d’en choisir une et de s’y tenir. C’est clair, c’est posé, c’est acté! S'offrir ou se refuser? S'abstenir ou s'épanouir? Jouir ou s'ouvrir? Le plus dur, c’est de ne pas savoir où s’asseoir. C’est d’avoir le cul entre deux chaises. C’est d’osciller entre les deux univers. C’est cette douce schizophrénie qui torture mon esprit et qui me rend totalement indécis. Tant mieux ou tant pis? Je me dis qu’on doit tous ressentir ce genre de dualité à l’intérieur. Que la vie est une série de carrefours et qu'il n'y a jamais de 'bons' chemins à prendre. Car tous les sentiers mènent quelquepart! Je saurai profiter du paysage quoiqu'il arrive... Y'aura des jardins exotiques et des calvaires éphémères.
Y'a une partie de moi qui souhaite profiter pleinement des plaisirs de la vie, d’utiliser mon corps et mon temps de vie pour accumuler des expériences transcendantales. Et une autre partie qui aspire à la lumière, à la sobriété, à devenir un exemple de plénitude - une sorte de voie monastique et totalement alignée avec ma spiritualité. Choisir c’est refuser et refuser c’est choisir! Et si je choisissais de ne rien me refuser Ou que je refusais de choisir…
J’étais pourtant bien parti! Je n’ai commencé à boire de l’alcool et du café qu’à 26 ans et fumer de l’herbe à 30 ans. Bon, j’avoue, j’avais d’autres addictions - le sexe, le sport, l’adrénaline, la connaissance… (ok, je les ai encore, donc je peux parler au présent). En fait, quand j’y pense, je me demande si je n’ai pas toujours été accro à quelque chose - à ma petite dose de vie en rose! Ce n’est pas tant les effets ‘négatifs’ sur mon individualité qui m’enquiquinent, mais plutôt, l’impacte sur ma vie sociale et familiale. Y’a la petite voie de la moralité qui vient titiller mon oreille interne. Est-ce juste pour ma fille et ma femme? Est-ce l’exemple que je souhaite promulguer? Est-ce l’être que je souhaite incarner? Comme à toutes mes questions, je réponds OUI et NON. C’est peut-être bidon comme excuse, mais je suis pour la biodiversité! Au jardin comme au quotidien. Alors, je m’efforce de tout accepter! Vive l’ombre et la lumière Vive la folie et la sagesse Vive le meilleur comme le pire Vive toutes les parts de moi!
Ce qui m’excite le plus au final, c’est le questionnement personnel. C’est creuser en moi pour comprendre pourquoi je fais ci, et comment je suis ça. C’est ouvrir mon coeur à la sincérité et en parler! Et attendant de pouvoir échanger de vive voix avec toi, je vais painoter sur mon clavier. Je souhaite entrer plus en détails sur ma relation avec ces vices, Et j’aimerai te le partager en prose et poésie. Donc, si tu restes connectée à mon flux de mots, je continuerai avec beaucoup de joie le récit de mes émois. Je te parlerai de rhum, de cannabis et de mon entre cuisses. En attendant, je kifferai savoir si toi aussi tu titilles des petites addictions et j’adorerai lire leur petits noms (en commentaire mon cher Walter!) Vague d’honnêteté et de sincérité! Signé: un accro à l’aventure humaine. Love love love Baba Bear Ps: En parlant d'aventure, j'ai enfin posé les dates du prochain voyage collectif: SYMBIOSE au Maroc - du 9 au 16 février (RDV au soleil et en bord de mer) C'est un mélange Formation / Voyage pour vous montrer comment je mets les gens en symbiose. C'est le grand secret de ma réussite sociale et humaine. Et ça sera utile à toutes les personnes souhaitant vivre en collectivité, organiser des évènements et rassembler les humains sur la même fréquence. Et puis, c'est quand même kiffant de se taper un road-trip au Maroc au lieu de se les cailler en Europe... Plus d'infos? Tu m'écris: laggrattitude@gmail.com
Hola Baba,
C'est super intéressant et je penses commun à tout être humain, en tout cas celui qui est sincère avec lui même... cette dualité, on la vit tous à différents niveaux, sur différents sujets, donc rien de nouveau en soit. Maintenant c'est se que tu en fais qui est intéressant... ton toi intérieur qui va devoir choisir l'une des possibilités qui s'offre à lui et surtout qui va devoir vivre avec et aussi avec les effets collatéraux.. et c'est là le plus compliqué... être aligné avec sa décision, sans faire de mal à ceux que l'on aime... et si on prend cette variante en considération, du coup faisons nous un choix en toute liberté, pas sûr... donc sommes nous aligné avec notre nous intérieur ?
Bref, comme tu vois j'ai pas de solution miracle à "tu cacao mental 😅 et au mien par pa même occasion 😁" mais je pense qu'au final on doit vivre au mieux avec nous même et les choix qu'on prend pour être en phase, et si en plus on fait de mal à personne et bien on aura tout gagné...
Vive la vie et les complexités qui la font magnifiquement vibrante... 🤟
Sans cela, elle serait bien monotone non ? 😊
Have fun and take care
Bye, bye,
Marie
bonjour Baba.
J’espère que tu te portes au mieux de tes rêves, de tes sourires et de tes espoirs lumineux.
Là tu viens de me poser un souci.
N'aillant pas trop de mémoire (ou un inconscient sélectif dominant peut-être) je me pose la question de savoir à quoi je suis accro et me connaissant je vais y penser un petit moment, merci lollollol
Jusqu'au moment où je trouverais les mots pour colorier des feuilles de mon carnet ou que j’oublie d'y penser lollollollollol.
Et en même temps c'est si bon de rester entre deux chaises, basculer d'un côté, puis de l'autre et rétablir l'équilibre. Du moins essayer.
Ou prendre les deux chaises, une couverture tissée de sentiments et en faire une tente.
Hâte de te lire et prends bien soin de toi.
La dernière fois que je me suis posé des questions sur mon comportement ça a donné ça. Et j'ai toujours pas de réponse, mais c'est pas grave! Alors ...
Point de vue.
IL y a ces regards indiscrets
Ces regards que je pose sur ces cœurs endimanchés débordants de larmes
Comment font-ils derrière leurs masques pour ne pas se noyer l'âme
Il y a ces regards admiratifs
Ces regards que j'adresse à ceux qui se donnent à l'instant, à la vie
Ceux, sans jamais totalement s'écrouler, qui rêvent et aiment à l'infini
Il y a ces regards emplis de « pourquoi »
Ces regards que je porte à ceux perdus dans leurs tristesses aux raisons oubliées
Cette peur comme armure contre le bonheur, au risque de voir de la vie la beauté
Et eux, dans leurs regards
Est-ce qu'ils voient les vagues de vie qui bercent les cœurs ?
Est-ce qu'ils sentent la jalousie de ce bonheur qu'ils affichent ?
Est-ce qu'ils se souviennent de l'oubli de soi de se laisser Aimer ?
Il y a ces regards perdus
Ces regards, que je ne peux me cacher, perdus dans ce tout et rien des souvenirs
Ceux qui font haïr et Aimer, sans milieu, juste choque du ressentir
Il y a ces regards aveuglés
Ces regards fermés à voir ce trop, qu'est la pensée verbale de l'opposé
Cet incompris qu'est cet enfant intérieur plus sage que l'adulte offensé
Il y a ces regards rêveurs
Ces regards sur ce monde si beau dessiné par des cœurs éconduits
Ces instants d'évasion en ma propre folie équilibrant mon esprit
Et eux, dans leurs regards
Est-ce qu'ils voient, toutes ces chances de passer pour se réaliser ?
Est-ce qu'ils voient en ces mots, paroles de cœurs et non manipulation ?
Est-ce qu'ils voient, que sage folie libérée, vos mieux que réalité modelée ?
Il y a ces regards en cascades de sourires
Ces regards que je déverse sur ces êtres qui ont su, savent et pourront me supporter
Ces formes dans les nuages que m'offrent les miens et leurs chemins à une croisée
Il y a ces regards détournés
Ces regards que je n'ose poser en certains instants où se faire oublier est importance
Cet autre ne voulant que lui-même comme compagnie, l'esprit en distance
Il y a ces regards sans butes
Ces regards que je laisse courir où les ombres et les lumières les attirent
Cette brillance de ténèbres de vie dans l'immobilité vacillante du ressentir.
Et nous, nos regards croisés, nos regards communs désirés
Sont-ils de ce temps de peur ou temps d'infini au-delà de nous ?
Sont-ils toi, moi, ego avant de partir ou instants hors temps de beauté de vie?
Ce que je sais, ce sont ces regards, miens ou tiens, que je n'aurais plus jamais
C'est aussi toute cette brillance en chacun des regards que j'aurais Aimer.
Maure HRodland