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Des messages poétiques pour une trique philosophique
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Bon matin à toi, à tes doigts et à ton système lymphatique, J’ai 41 ans et je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie. Je n’ai pas de projet concret, pas de plan B, et je n’ai presque jamais cotisé.
Je suis toujours en mouvement et j’investis tout mon argent dans l’instant présent. Troubadour de l’amour Sans queue ni tête Qui a fait de sa quête Un détour sans retour.
Parfois j’envie ceux et celles qui ont une vie bien rangée. Ils savent ce qui se passera demain, ils ont des RDV fixés, et ils ont la garantie que d’ici quelques années, ils seront fiers d’être propriétaires. J’aime aussi l’idée d’avoir un cercle d’amies que je fréquente, avec qui je m’asseois aux repas partagés, ou autour d’un café pour papoter de tout et surtout de nous. J’aimerai connaitre ma boulangère, saluer les grands-pères, et filer un coup de main aux fêtes du village.
Pour cela, il me faudrait être sédentaire, implanté dans une vie de quartier et résigné à m’engager au sein d’une communauté. J’y songe de plus en plus… Disons que ça titille mes orteils et fait siffler mes oreilles. Mais où, avec qui, et dans quel contexte??? Est-ce qu’on s’implante en fonction de la géographie, de l’économie ou de la démographie? Va t’on chercher un paysage, une culture ou une communauté? N’est-il pas plus judicieux de se laisser guider par l’intuition et de prendre racine là où le vent nous soufflera? Comme beaucoup d’entre vous, j’aspire à un lieu ressource - un port d’attache où je passerai la plupart de mon temps à jardiner l’humanité Une base que je serai excité de retrouver après mes errances à outrance Un épicentre à qui j’enverrai des cartes postales et ramènerai mes trésors dénichés.
Je voudrais rentrer et retrouver les arbres que j’ai planté, Croquer dans les fruits à maturité Et m’asseoir dans le potager pour me ré-enraciner. C’est un rêve que je cultive depuis fort longtemps Et j’espère qu’un jour viendra le moment Où je vous écrirai depuis là bas Pour vous inviter chez moi. En attendant, je me laisse porter par l’instant, Gardant le cap sur le présent du moment En me disant que finalement J’ai encore tout mon temps. Je ne veux pas me focaliser Sur ce que je n’ai pas encore Mais diriger mon attention éveillée sur ce que je veux vivre avant la mort.
Et s’il y a une chose qui m’aide à manifester ma réalité préférée C’est la semaine matinale de Kalam Kalam. C'est ma manière à moi de me retrouver en communuaté pour pratiquer d'ores et déjà la vie dont j'ai toujours rêvé. Ça tombe très bien, car on en refait une à partir du 4 septembre Et on va justement mettre en avant Les meilleurs outils pour incarner ce qui nous fait vibrer (et vibrer ce qu'on veut incarner!) Rejoins notre petite communauté de méditantes éveillées sur ce lien. Love love love depuis une rivière frigorifiée Quelque part en Autriche Photo du jour: